Re-Belles Productions

Parisienne, j’ai découvert le 7^ème Art à la Cinémathèque de Chaillot. 

Capra, Eisenstein, Renoir, Bergman, mes premières émotions devant l’écran,  je les dois à Henri Langlois ( créateur avec George Franju de la cinémathèque française- NDLR)

Devenue dijonnaise, j’ai eu la joie de retrouver une réplique de ce lieu, à peine plus petite, avec mon troisième coup de cœur : Le cinéma Eldorado.

Centenaire, sa façade en témoigne, cet endroit était à l’origine destiné aux bals et le charme est intact.

Mathias et Théo sélectionnent une vingtaine de films par période parmi ceux proposés par les distributeurs. Les œuvres sont présentées et commentées dans le programme du Cinéma Indépendant, le synopsis est clair, la critique détaillée et constructive. Les avants premières sont nombreuses et souvent en présence des réalisateurs.

J’aime cet endroit pour la beauté des salles, l’absence de pop-corn et la gentillesse de l’accueil, un public que l’on peut qualifier de prévenu, voire d’averti.

A ce sujet, je me rappelle la projection du Ruban blanc de Michael Haneke. Le silence qui avait suivi le mot Das Ende, eh oui les films sont projetés en VOST, nous avait laissé tous immobiles, silencieux, sous le choc.

Ce sont ces émotions partagées qu’offre le cinéma.

Les plus  :

Un dépôt de DVD, donnez ou servez-vous, histoire de continuer la fête chez soi.

Les tarifs ! 4,50€, pour visionner confortablement un chef d’œuvre, elle est pas belle la vie ? 

Enfin, les délicieuses glaces de Simone et Maurice qui ne font pas de bruit lorsqu’on les déguste pendant la projection…

Les grosses chaleurs arrivent, vive la fraîcheur d’une salle obscure… le dernier Leos Carax… et une programmation pour tous les âges !

Jeanne R